Le 28 novembre dernier, lorsque l'amendement sur le moratoire des projets routiers et autoroutiers passe à la trappe, comme tous les autres amendements portés au parlement par la niche LFI, le ministre des transports ajoute en toute autorité que les procédures liées au droit environnemental doivent être affaiblies : "Nous avons un empilement de procédures qui ne sont pas lisibles...La question posée est de voir comment simplifier ces procédures"....
Quand le climat change, on change de politique. Le moratoire sur les projets routiers est légitime et urgent. Il doit trouver les chemins pour percer le bitume.
Rappelons que l'entretien du réseau routier coûte très cher : près de 18 milliards pour la maintenance des routes sans compter les autres 18 milliards pour les projets routiers en carton. Stoppons la réalisation de ces projets et maintenons l'existant pour qu'il fonctionne : un pont sur quatre posséde des défauts significatifs comme le souligne un rapport du Cerema.
Les sources d'économie sont à portée de mains.
Les Départements et les mairies qui sont en cessation de paiement, ont des solutions pratiques évidentes d'économie : le moratoire sur les projets routiers !
Après le pays de Galles, les Pays Bas, la Suisse a voté fin Novembre contre l'élargissement des autoroutes :
Plus on augmente les capacités routières et plus on augmente le trafic routier et les conséquences toxiques qui vont avec...
Chacun l'expérimente, chacun le voit, chacun le vit. Le trafic induit est devenu une évidence.
Pour que s'évaporent bouchons et pollutions, vive le moratoire sur les projets routiers.
Pour en savoir plus, voir nos ressources en ligne.
Comments